CONFÉRENCIERS
Francesco Bracci
La source d’intérêt principale dans son travail est de générer des nouvelles interrelations spatiales, en implémentant des structures qui provoquent un dialogue direct avec le public.
La plupart de ces projets fonctionnent comme prototypes modulaires qui sont construites à partir d’une étude consciente des conditions climatologiques du site et du contexte socio-culturels dans lequel ils sont situés. Le point de départ dans sa proposition est la possibilité illimitée qui existe dans les matériaux jettes, pour trois raisons fondamentales : le cout réduit ou non existant, la facilite d’accès de cette ressource et le besoin évident actuel d’utiliser le moins de matière première ou matériaux vierges possibles.
Son processus de recherche inclus différents niveaux et échelles :
1. La production de prototypes urbains localises dans les espaces publics, en général places dans les zones de for trafic piétonnier, ainsi que les propositions pour les festivals a assistance nombreuse, comme FIFA (Festival d’Art International de Costa Rica : 2006,2008, 2010, 2011,2014, 2015) et Valoarte (2008, 2009, 2010, 2012, 2013).
2. Participation aux conférences et expositions (galeries et muses) afin de montrer le processus compris dans la construction de prototypes : Biennale Latino-Américaine de design (Madrid, Espagne, Prix dans la catégorie de design), TEDX, Rencontre Estudiantine d’Architecture (Equateur), Concours de photographieL professions du monde (Paris, France, Prix : finaliste), Muse ExTeresa Arte Actual (Mexique, DF), Biennale, spectacle des Arts Visuels de l’Amérique Latine.
3. Création de Plateformes Interactives : Modèles d’Interactions pour les arts scénique, production jointe er création de Taxi Colectivo (arts visuels-arts scéniques)
L’Enrichissement de l’espace public: l’art du recyclage
L’idée de cette présentation est de montrer comment, à travers l’utilisation de matériaux considères comme “détritus”, il est possible d’activer l’espace public et d’obtenir de nouvelles dynamiques sociales.
Avec cet objectif, il exposera le développement de plusieurs projets qu’il a produit dans l’espace urbain au cours des 10 dernières années. Ceci sera fait sous une forme chronologique, afin que nous puissions
comprendre mieux les liens entre un projet et l’autre ainsi que les leçons qui ont pu être obtenues de ces expériences.
La source d’intérêt principale dans son travail est de générer des nouvelles interrelations spatiales, en implémentant des structures qui provoquent un dialogue direct avec le public.
La plupart de ces projets fonctionnent comme prototypes modulaires qui sont construites à partir d’une étude consciente des conditions climatologiques du site et du contexte socio-culturels dans lequel ils sont situés. Le point de départ dans sa proposition est la possibilité illimitée qui existe dans les matériaux jettes, pour trois raisons fondamentales : le cout réduit ou non existant, la facilite d’accès de cette ressource et le besoin évident actuel d’utiliser le moins de matière première ou matériaux vierges possibles.
Son processus de recherche inclus différents niveaux et échelles :
1. La production de prototypes urbains localises dans les espaces publics, en général places dans les zones de for trafic piétonnier, ainsi que les propositions pour les festivals a assistance nombreuse, comme FIFA (Festival d’Art International de Costa Rica : 2006,2008, 2010, 2011,2014, 2015) et Valoarte (2008, 2009, 2010, 2012, 2013).
2. Participation aux conférences et expositions (galeries et muses) afin de montrer le processus compris dans la construction de prototypes : Biennale Latino-Américaine de design (Madrid, Espagne, Prix dans la catégorie de design), TEDX, Rencontre Estudiantine d’Architecture (Equateur), Concours de photographieL professions du monde (Paris, France, Prix : finaliste), Muse ExTeresa Arte Actual (Mexique, DF), Biennale, spectacle des Arts Visuels de l’Amérique Latine.
3. Création de Plateformes Interactives : Modèles d’Interactions pour les arts scénique, production jointe er création de Taxi Colectivo (arts visuels-arts scéniques)
L’Enrichissement de l’espace public: l’art du recyclage
L’idée de cette présentation est de montrer comment, à travers l’utilisation de matériaux considères comme “détritus”, il est possible d’activer l’espace public et d’obtenir de nouvelles dynamiques sociales.
Avec cet objectif, il exposera le développement de plusieurs projets qu’il a produit dans l’espace urbain au cours des 10 dernières années. Ceci sera fait sous une forme chronologique, afin que nous puissions
comprendre mieux les liens entre un projet et l’autre ainsi que les leçons qui ont pu être obtenues de ces expériences.
Gerald Emile Brun M Arch. (Aby), Architecte Urbaniste
Architecte Urbaniste, Gérald Emile Brun (Aby), a près de quarante années d’expérience dans le secteur de la Construction et Aménagement du Territoire. Il poursuivit ses études universitaires à Columbia University (New York, USA) où il obtint un BS en Génie Électrique (’71) et un Master en Architecture (’75). Vice-président de la TECINA S.A., Président Directeur Général de NABATEC S.A., Président a.i. de l’Association Haïtienne des Architectes et des Urbanistes (ASSHAU), M. Brun est l’actuel Président du CNIAH.
En Haïti, il n’y a pas de ville, de village, de quartier sans sa place publique. Qu’elle soit formellement planifiée et intégrée à la trame urbaine, classique, coloniale ou un espace interstitiel, récupéré par certains et aménagé par les responsables locaux ou nationaux. L’espace publique est perçu et vécu comme un bien collectif, sans contrôle et appropriable par chaque individu, sans réaction des autorités, au gré de sa débrouillardise! Le Politique recherche souvent l’aménagement ou la réhabilitation d’une place publique comme vitrine promotionnelle de sa volonté d’adresser les besoins de la population urbaine. Haïti 2014 n’y fait pas exception. Une approche voulant répondre à un besoin réel et moderne dans sa réalisation sera illustrée.
Architecte Urbaniste, Gérald Emile Brun (Aby), a près de quarante années d’expérience dans le secteur de la Construction et Aménagement du Territoire. Il poursuivit ses études universitaires à Columbia University (New York, USA) où il obtint un BS en Génie Électrique (’71) et un Master en Architecture (’75). Vice-président de la TECINA S.A., Président Directeur Général de NABATEC S.A., Président a.i. de l’Association Haïtienne des Architectes et des Urbanistes (ASSHAU), M. Brun est l’actuel Président du CNIAH.
En Haïti, il n’y a pas de ville, de village, de quartier sans sa place publique. Qu’elle soit formellement planifiée et intégrée à la trame urbaine, classique, coloniale ou un espace interstitiel, récupéré par certains et aménagé par les responsables locaux ou nationaux. L’espace publique est perçu et vécu comme un bien collectif, sans contrôle et appropriable par chaque individu, sans réaction des autorités, au gré de sa débrouillardise! Le Politique recherche souvent l’aménagement ou la réhabilitation d’une place publique comme vitrine promotionnelle de sa volonté d’adresser les besoins de la population urbaine. Haïti 2014 n’y fait pas exception. Une approche voulant répondre à un besoin réel et moderne dans sa réalisation sera illustrée.
Jérôme Chenal
Mutations et Innovations dans l'espace public: la régénération de l'espace interstitiel, une alternative à l'étalement
Dr Jérôme Chenal est architecte et urbaniste. Il dirige actuellement la Communauté d’étude en aménagement du territoire (CEAT) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ses recherches questionnent les relations entre les transformations spatiales et mutations sociales, entre architecture et modes de vie, entre planification urbaine et pratiques de la rue. Ses recherches se font à travers le monde avec un focus sur les grandes métropoles d’Afrique où il développe de nouveaux outils méthodologiques pour la recherche urbaine et notamment par le biais de la photographie.
A travers sa communication, Monsieur Chenal va questionner les mutations récentes dans les espaces publics des grandes métropoles. Pour cela, il questionnera à la fois les usages de la rue et les formes urbaines. Partant des usagers et des pratiques, la réflexion portera sur les possibilités de l’espace publique à créer de l’urbanité dans un espace dense. L’injonction actuelle à la densification des villes à travers le monde doit être questionnée au niveau de l’espace public, le seul garant d’une qualité de vie. Pour illustrer le propos, des exemples seront pris principalement en Afrique et en Asie, mais également en Europe et en Amérique.
Mutations et Innovations dans l'espace public: la régénération de l'espace interstitiel, une alternative à l'étalement
Dr Jérôme Chenal est architecte et urbaniste. Il dirige actuellement la Communauté d’étude en aménagement du territoire (CEAT) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ses recherches questionnent les relations entre les transformations spatiales et mutations sociales, entre architecture et modes de vie, entre planification urbaine et pratiques de la rue. Ses recherches se font à travers le monde avec un focus sur les grandes métropoles d’Afrique où il développe de nouveaux outils méthodologiques pour la recherche urbaine et notamment par le biais de la photographie.
A travers sa communication, Monsieur Chenal va questionner les mutations récentes dans les espaces publics des grandes métropoles. Pour cela, il questionnera à la fois les usages de la rue et les formes urbaines. Partant des usagers et des pratiques, la réflexion portera sur les possibilités de l’espace publique à créer de l’urbanité dans un espace dense. L’injonction actuelle à la densification des villes à travers le monde doit être questionnée au niveau de l’espace public, le seul garant d’une qualité de vie. Pour illustrer le propos, des exemples seront pris principalement en Afrique et en Asie, mais également en Europe et en Amérique.
Christine Audain Chenet, architecte paysagiste
Diplômée de l'Université de Louisiane (1991), Christine Audain Chenet fonde sa propre firme de paysagisme Tropicscape en 1995. A part de multiples projets prives, Tropiscape crée des paysages pour des centres touristiques (1998-2005), tels le Kaliko Beach Club à l’Archaie, l’Hôtel Villa Créole, Servhotel, la Villa Thérèse et les jardins de l’Hôtel Karibe et Centre de Convention à Port-au-Prince et Pétion Ville. Tropiscape crée aussi le parcours touristique de Barriere Batan à la Citadelle Henri Christophe, au Cap Haïtien. Mais l’un des projets les plus importants sur lequel se concentre la compagnie depuis 2011, est le développement paysagiste du Parc de Martissant dans les environs de Port-au-Prince.
Le Parc de Martissant est un espace public compose de 4 propriétés regroupées en un ensemble d’environ 17 hectares, qui comprends un mémorial aux victimes du 12 janvier 2010, un parc botanique et médicinal et un espace culturel, éducatif et récréatif. Son histoire, sa philosophie, sa progression dans le temps et les axes majeurs qui ont guides les concepteurs et intervenants du Parc de Martissant depuis 2001 seront présenté du point de vue d’une architecte paysagiste.
La philosophie de Tropicscape est d'utiliser des espèces indigènes et tropicales d'où le choix du nom de la compagnie. (Tropical et Scape pour landscape). Tropiscape se concentre sur la palette indigène des espèces disponibles. Ainsi l'entretien est considérablement réduit, à savoir la consommation d'eau, de produits bio ou autres et la taille des espèces .
Diplômée de l'Université de Louisiane (1991), Christine Audain Chenet fonde sa propre firme de paysagisme Tropicscape en 1995. A part de multiples projets prives, Tropiscape crée des paysages pour des centres touristiques (1998-2005), tels le Kaliko Beach Club à l’Archaie, l’Hôtel Villa Créole, Servhotel, la Villa Thérèse et les jardins de l’Hôtel Karibe et Centre de Convention à Port-au-Prince et Pétion Ville. Tropiscape crée aussi le parcours touristique de Barriere Batan à la Citadelle Henri Christophe, au Cap Haïtien. Mais l’un des projets les plus importants sur lequel se concentre la compagnie depuis 2011, est le développement paysagiste du Parc de Martissant dans les environs de Port-au-Prince.
Le Parc de Martissant est un espace public compose de 4 propriétés regroupées en un ensemble d’environ 17 hectares, qui comprends un mémorial aux victimes du 12 janvier 2010, un parc botanique et médicinal et un espace culturel, éducatif et récréatif. Son histoire, sa philosophie, sa progression dans le temps et les axes majeurs qui ont guides les concepteurs et intervenants du Parc de Martissant depuis 2001 seront présenté du point de vue d’une architecte paysagiste.
La philosophie de Tropicscape est d'utiliser des espèces indigènes et tropicales d'où le choix du nom de la compagnie. (Tropical et Scape pour landscape). Tropiscape se concentre sur la palette indigène des espèces disponibles. Ainsi l'entretien est considérablement réduit, à savoir la consommation d'eau, de produits bio ou autres et la taille des espèces .
Prof. Gonzalo Lizarralde, architecte et urbaniste
Gonzalo Lizarralde est Professeur à l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Il a été enseignant aussi à l’université McGill (Canada) à l’université du Cap (Afrique du Sud) et aux universités Javeriana et Nacional del Valle (Colombie). Il a été également conférencier invité dans plusieurs autres universités. M. Lizarralde a obtenu une bourse postdoctorale du National Research Foundation de l’Afrique du Sud. Il a aussi obtenu des subventions de recherche du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, du Centre de recherches pour le développement international, des Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC), et du Gouvernement du Canada. Ses intérêts de recherche incluent : le montage et la gestion de projets d’aménagement, l’habitat en pays en voie de développement et le processus de reconstruction durable à la suite de désastres naturels. M. Lizarralde est membre fondateur du réseau international i-Rec (information et recherche pour la reconstruction). Il est directeur du Groupe de recherche IF – grif de l’Université de Montréal. Le grif étudie les processus impliqués dans le développement de projets d’aménagement. Il est également responsable de l’Observatoire universitaire de la vulnérabilité, la résilience et la reconstruction durable (Œuvre durable), financé par FQRSC. M. Lizarralde est l’auteur du livre «The Invisible Houses: Rethinking and Designing Low-Cost Housing in Developing Countries.»
Architecture invisible et influence des acteurs dans les grands projets urbains
Les grands projets urbains deviennent de plus en plus les outils privilégiés pour intervenir sur la ville contemporaine. Or, un grand nombre de processus complexes sont nécessaires pour développer ces projets urbains. Bien qu’ils impliquent toutes les parties prenantes du projet pendant les phases de réalisation, ils deviennent invisibles une fois le projet terminé. Peu de traces en restent et très peu de personnes les connaitront. Dans cette « architecture invisible » les rôles des acteurs déterminent le succès ou l’échec de la démarche.
Dans cette présentation, le Prof. Lizarralde expose les principaux enjeux de la gouvernance des grands projets urbains et compare les caractéristiques de cette gouvernance dans les contextes des pays en voie de développement et des pays développés. En soulignant les éléments clés du pouvoir, de la participation et de la responsabilité des acteurs dans les projets urbains en pays en voie de développement, les conclusions peuvent aider le processus de reconstruction en Haïti.
Gonzalo Lizarralde est Professeur à l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Il a été enseignant aussi à l’université McGill (Canada) à l’université du Cap (Afrique du Sud) et aux universités Javeriana et Nacional del Valle (Colombie). Il a été également conférencier invité dans plusieurs autres universités. M. Lizarralde a obtenu une bourse postdoctorale du National Research Foundation de l’Afrique du Sud. Il a aussi obtenu des subventions de recherche du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, du Centre de recherches pour le développement international, des Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC), et du Gouvernement du Canada. Ses intérêts de recherche incluent : le montage et la gestion de projets d’aménagement, l’habitat en pays en voie de développement et le processus de reconstruction durable à la suite de désastres naturels. M. Lizarralde est membre fondateur du réseau international i-Rec (information et recherche pour la reconstruction). Il est directeur du Groupe de recherche IF – grif de l’Université de Montréal. Le grif étudie les processus impliqués dans le développement de projets d’aménagement. Il est également responsable de l’Observatoire universitaire de la vulnérabilité, la résilience et la reconstruction durable (Œuvre durable), financé par FQRSC. M. Lizarralde est l’auteur du livre «The Invisible Houses: Rethinking and Designing Low-Cost Housing in Developing Countries.»
Architecture invisible et influence des acteurs dans les grands projets urbains
Les grands projets urbains deviennent de plus en plus les outils privilégiés pour intervenir sur la ville contemporaine. Or, un grand nombre de processus complexes sont nécessaires pour développer ces projets urbains. Bien qu’ils impliquent toutes les parties prenantes du projet pendant les phases de réalisation, ils deviennent invisibles une fois le projet terminé. Peu de traces en restent et très peu de personnes les connaitront. Dans cette « architecture invisible » les rôles des acteurs déterminent le succès ou l’échec de la démarche.
Dans cette présentation, le Prof. Lizarralde expose les principaux enjeux de la gouvernance des grands projets urbains et compare les caractéristiques de cette gouvernance dans les contextes des pays en voie de développement et des pays développés. En soulignant les éléments clés du pouvoir, de la participation et de la responsabilité des acteurs dans les projets urbains en pays en voie de développement, les conclusions peuvent aider le processus de reconstruction en Haïti.
Garry Lhérisson, architecte et urbaniste
Garry Lhérisson est architecte (Faculté des Sciences / Université d’Etat d’Haïti, 1982) détenteur d’un Diplôme d’études approfondies/DEA de l’Institut de Géographie d’Aix en Provence (Aix-Marseille II, 1987). Il a 27 années de pratique professionnelle dans l’urbain, dont 13 au Service de Planification Urbaine du Ministère des Travaux Publics Transports et Communications. Il a aussi été consultant pour les ministères de l’Environnement et du Tourisme. Il est depuis cinq ans professeur à la Faculté des Sciences. Il a une très bonne connaissance des principales villes d’Haïti et de la zone métropolitaine de Port-au-Prince en particulier.
Places publiques en Haïti, Fonctions et Evolution (Bicentenaire, Champs de Mars)
Les places publiques sont inscrites dans les villes haïtiennes depuis leur fondation pendant la période coloniale. Elles ont évoluées au fil du temps en fonction des mutations spatiales et socioéconomiques de celles-ci. Tour à tour, place du gouvernement, place d’armes, elles sont de moins en moins au centre des nouvelles réalités urbaines et se sont transformées. Elles sont à la fois, marché, terrain de sport, gare, et place.
Garry Lhérisson est architecte (Faculté des Sciences / Université d’Etat d’Haïti, 1982) détenteur d’un Diplôme d’études approfondies/DEA de l’Institut de Géographie d’Aix en Provence (Aix-Marseille II, 1987). Il a 27 années de pratique professionnelle dans l’urbain, dont 13 au Service de Planification Urbaine du Ministère des Travaux Publics Transports et Communications. Il a aussi été consultant pour les ministères de l’Environnement et du Tourisme. Il est depuis cinq ans professeur à la Faculté des Sciences. Il a une très bonne connaissance des principales villes d’Haïti et de la zone métropolitaine de Port-au-Prince en particulier.
Places publiques en Haïti, Fonctions et Evolution (Bicentenaire, Champs de Mars)
Les places publiques sont inscrites dans les villes haïtiennes depuis leur fondation pendant la période coloniale. Elles ont évoluées au fil du temps en fonction des mutations spatiales et socioéconomiques de celles-ci. Tour à tour, place du gouvernement, place d’armes, elles sont de moins en moins au centre des nouvelles réalités urbaines et se sont transformées. Elles sont à la fois, marché, terrain de sport, gare, et place.
Mark Raymond
Mark Raymond est un architecte Trinidadien, qui pratique dans le privé et enseigne l’architecture à l’University of the West Indies, St Augustine, Trinidad. Il a fait ses études à l’Architectural Association à Londres et a travaillé avec Norman Foster, Conran et Ulrike Brandi sur des projets au Royaume Uni, en France et en Allemagne, avant de retourner à Trinidad pour établir sa propre agence. Il a été responsable du design d’une vaste gamme de projets d’architecture et d’urbanisme à travers la Caraïbe, de manière personnelle et en collaboration avec d’autres. Mark est l’auteur de plusieurs articles et dissertations sur l’architecture, l’urbanisme et le paysagisme architectural dans la Caraïbe. Il a aussi donné des conférences et a enseigné dans des écoles d’architecture régionales et internationales, y compris l’Ecole Caribéenne d’Architecture, Kingston, Jamaïque et à Yale University aux Etats Unis.
Le Design dans les espaces urbains de la Caraïbes
La pratique d’architecture semble devenir de plus en plus détachée de ses connexions fondamentales d’avec les demandes durables de l’existence humaine. Il est apparent que plus nous étendons des efforts sur notre préoccupation obsessive de production de réponses complexes et sensationnelles aux besoins basiques de l’architecture, plus l’architecture menace de devenir banale et inefficace. Nous sommes distraits par les thèmes humanistes critiques qui ont été un support du projet moderne, partis à la recherche de l’avancement de la société. Cette distraction est encore plus évidente dans la détérioration courante, la représentation et la formulation de l’espace public. Peut-être que nous pourrons identifier des moyens plus simples et plus efficace de travailler, de reconnaitre la beauté implicite à l’ordinaire et de développer des stratégies plus efficaces pour servir nos besoins et désirs collectifs.
Mark Raymond est un architecte Trinidadien, qui pratique dans le privé et enseigne l’architecture à l’University of the West Indies, St Augustine, Trinidad. Il a fait ses études à l’Architectural Association à Londres et a travaillé avec Norman Foster, Conran et Ulrike Brandi sur des projets au Royaume Uni, en France et en Allemagne, avant de retourner à Trinidad pour établir sa propre agence. Il a été responsable du design d’une vaste gamme de projets d’architecture et d’urbanisme à travers la Caraïbe, de manière personnelle et en collaboration avec d’autres. Mark est l’auteur de plusieurs articles et dissertations sur l’architecture, l’urbanisme et le paysagisme architectural dans la Caraïbe. Il a aussi donné des conférences et a enseigné dans des écoles d’architecture régionales et internationales, y compris l’Ecole Caribéenne d’Architecture, Kingston, Jamaïque et à Yale University aux Etats Unis.
Le Design dans les espaces urbains de la Caraïbes
La pratique d’architecture semble devenir de plus en plus détachée de ses connexions fondamentales d’avec les demandes durables de l’existence humaine. Il est apparent que plus nous étendons des efforts sur notre préoccupation obsessive de production de réponses complexes et sensationnelles aux besoins basiques de l’architecture, plus l’architecture menace de devenir banale et inefficace. Nous sommes distraits par les thèmes humanistes critiques qui ont été un support du projet moderne, partis à la recherche de l’avancement de la société. Cette distraction est encore plus évidente dans la détérioration courante, la représentation et la formulation de l’espace public. Peut-être que nous pourrons identifier des moyens plus simples et plus efficace de travailler, de reconnaitre la beauté implicite à l’ordinaire et de développer des stratégies plus efficaces pour servir nos besoins et désirs collectifs.
Roselyn Mompoint, architecte, Jean René Lafontant, architecte et Ginette P. Mathurin, Ingénieur A la suite du séisme du 12 janvier, la Direction du Développement et de la Coopération Suisse (DDC) s’est donnée pour tâche d’appuyer le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MNEFP) à travers son Programme d’Appui à la Reconstruction des Infrastructures Scolaires PARIS, pour reconstruire autrement les écoles publiques du pays. Elle a su jouer un rôle clef dans le rassemblement de tous les intervenants (PTF, ONG) du secteur et leur mise en synergie avec le Secteur Public (MENFP, Ministère des Travaux Publiques, Transport et Communication-MTPTC et le Ministère de la Sante Publique et de la Population) afin de sortir des plans-types d’écoles répondant aux
normes du MENFP et aux normes parasismique et anticyclonique du MTPTC. Aujourd’hui, elle a à son actif 12 écoles dont 5 achevées, 4 en cours et 3 à exécuter.
La cour d’école, un espace public à ne pas négliger
La question du bâti scolaire modulaire, confortable et résistant en Haïti, au centre des débats initié par l’équipe de la DDC depuis près de 5 ans, l’a amenée à porter une réflexion sur les fonctionnalités de la cour d’école. Cet espace est vu par nos architectes non seulement comme zone de loisir qu’il faut programmer selon les groupes d’âges et le type d’activités envisagées, mais aussi comme espace sécuritaire en cas de catastrophe ou de mouvement de panique. Notre jeune équipe, ouvrira avec vous le chapitre «La cour de l’école, un espace public à ne pas négliger» afin de permettre aux architectes Haïtiens de débattre sur cet espace tant négligé et combien important dans le développement physique et mental des futur(e)s citoyen(ne)s.
normes du MENFP et aux normes parasismique et anticyclonique du MTPTC. Aujourd’hui, elle a à son actif 12 écoles dont 5 achevées, 4 en cours et 3 à exécuter.
La cour d’école, un espace public à ne pas négliger
La question du bâti scolaire modulaire, confortable et résistant en Haïti, au centre des débats initié par l’équipe de la DDC depuis près de 5 ans, l’a amenée à porter une réflexion sur les fonctionnalités de la cour d’école. Cet espace est vu par nos architectes non seulement comme zone de loisir qu’il faut programmer selon les groupes d’âges et le type d’activités envisagées, mais aussi comme espace sécuritaire en cas de catastrophe ou de mouvement de panique. Notre jeune équipe, ouvrira avec vous le chapitre «La cour de l’école, un espace public à ne pas négliger» afin de permettre aux architectes Haïtiens de débattre sur cet espace tant négligé et combien important dans le développement physique et mental des futur(e)s citoyen(ne)s.
Jean Marie Théodat, Géographe
Jean Marie Théodat, né en 1961 à Port-au-Prince, après des études secondaires en Haïti, a entrepris des études de géographie à l’Université Paris Sorbonne, jusqu’à l’agrégation puis le doctorat sur le thème de la double insularité induite par la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Recruté comme Maître de Conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a assuré des cours de géographie politique, économique et culturelle de 1998 à 2010. Pendant ce service, il a mené des études de terrain avec des étudiants, dans le cadre des stages de terrain de Licence dans un petit village des Alpes Maritimes, Roquesteron : techniques d’enquêtes, guide d’entretien, cartographie et utilisation de la vidéo. Depuis 2010, il est rentré en Haïti pour participer à la relance de l’enseignement supérieur et de la recherche après le séisme dévastateur. Enseigne la géographie à l’ENS de Port-au-Prince.
De Port-au-Prince à LEPOCA
Les nouvelles limites de l'agglomération portoprincienne laissent apparaître un dépassement d'échelle qui englobe les communes voisines de Léogâne à l'Arcahaie en passant par la Croix-des-Bouquets. Le propos est d'assigner à un principe une croissance par crans successifs allant du Sud-Est au Nord-Ouest et qui clôt l'occupation cyclique des terroirs de plaine autrefois dévolus à l'agriculture.
Jean Marie Théodat, né en 1961 à Port-au-Prince, après des études secondaires en Haïti, a entrepris des études de géographie à l’Université Paris Sorbonne, jusqu’à l’agrégation puis le doctorat sur le thème de la double insularité induite par la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Recruté comme Maître de Conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a assuré des cours de géographie politique, économique et culturelle de 1998 à 2010. Pendant ce service, il a mené des études de terrain avec des étudiants, dans le cadre des stages de terrain de Licence dans un petit village des Alpes Maritimes, Roquesteron : techniques d’enquêtes, guide d’entretien, cartographie et utilisation de la vidéo. Depuis 2010, il est rentré en Haïti pour participer à la relance de l’enseignement supérieur et de la recherche après le séisme dévastateur. Enseigne la géographie à l’ENS de Port-au-Prince.
De Port-au-Prince à LEPOCA
Les nouvelles limites de l'agglomération portoprincienne laissent apparaître un dépassement d'échelle qui englobe les communes voisines de Léogâne à l'Arcahaie en passant par la Croix-des-Bouquets. Le propos est d'assigner à un principe une croissance par crans successifs allant du Sud-Est au Nord-Ouest et qui clôt l'occupation cyclique des terroirs de plaine autrefois dévolus à l'agriculture.